Fumay et la carrière du Pont

Introduction
Promenade dans Fumay
La carrière du Pont de Fumay
La carrière Saint Joseph
Une remarque importante avant de terminer

Introduction

De Givet à Revin par la N51.  Juste après Haybes-la-Jolie, et le Rocher des Foudres, nous traversons un passage à niveau et nous allons entrer dans la ville de Fumay qui fut jadis, avec Haybes-la-Jolie LA ville par excellence pour la production d'ardoises de couverture.  Si cette industrie fait maintenant partie du passé, il n'en reste pas moins que la ville en garde encore les stigmates çà et là.  Une petite promenade guidée dans la ville s'impose.

Notre promenade commence là ou se terminait notre circuit nous permettant de découvrir la série Lochkovien-Pridolien et la discordance Dévonien-Cambrien : à l'intersection de la N51 (Givet-Fumay-Revin) et de la N990 (Fumay-Oignies).

Cette intersection est dominée par une colline sur laquelle se dresse une construction.  C'est la colline du Chestion formée de phyllades violette de la veine Sainte Anne, d'où le nom de l'exploitation.

Cette construction est en fait le bâtiment qui abritait la machine d'extraction de l'ardoisière.

La colline du Chestion avec l'ancienne ardoisière.
Photo L.V.B.
 
 
Gros plan du bâtiment. Photo L.V.B.
 
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Promenade dans Fumay

De cette intersection, nous nous dirigeons vers le centre ville.  Nous nous garons sur la place à notre gauche et nous nous dirigeons à pied vers Revin.  Juste après la place, à droite, une superbe fresque nous rappelle le travail des ardoisiers.  Nous pouvons y voir différents personnages représentant les différentes tâches à accomplir depuis l'extraction jusqu'à l'obtention d'une ardoise de couverture.  A droite de la fresque, nous reconnaissons le bâtiment au sommet de la colline du Chestion.

Fresque en hommage aux mineurs du bassin de Fumay par Georges-Armand Favaudon. Photo L.V.B.
 
Nous reprenons la voiture et nous prenons à droite vers la gare en suivant la rue J.B. Clément.

Nous nous arrêtons dans la rue J.B. Clément, là où elle est franchie par une passerelle. Immédiatement au Sud de la passerelle, la route entaille de chaque côté, la veine de la Renaissance (DV2b) au flanc sud de l'anticlinal d'Haybes (pendage 25° Sud); c'est une veine épaisse (plus de 10 m) de teinte violette contenant quelques minces bandes phylladeuses vertes en stratification et recoupée par une schistosité oblique inclinant au Sud.

La veine de la Renaissance au Sud de la passerelle. Photo L.V.B.
 
Au bout de la rue J.B. Clément, emprunter le rond point et prendre la rue parallèle à la rue J.B. Clément, rue étroite à forte pente, la rue des Déportés.

Au dessus de la côte, dépasser l'impasse de la Tour et prendre à droite la rue Marcel Sembat, continuer tout droit par la rue du Bois de Han.

Dépasser les dernières maisons puis garer la voiture et à pied, aller à droite jusqu'au bord de la falaise et de là, un superbe point de vue s'ouvre à nos yeux.  En montant vers le haut quartier de Fumay en suivant la rue des Déportés, la rue Marcel Sembat et la rue du Bois de Han, nous aurions pu observer, si on n'avait pas construit de nouvelles maisons, quelques affleurements de phyllade vert et gris vert de la base de la formation de transition (RV1a).

Détaillons cette photo
  • A l'arrière plan, au loin, un peu dans la brume orageuse de cette lourde journée d'été, deux taches claires dans le massif d'arbres : c'est la carrière des Rochettes en face d'Haybes.
  • Plus près de nous, sur la droite de la photo, une partie de la colline a été ouverte : c'est la carrière du Pont de Fumay.
  • Au centre de la photo, un groupe de bâtiments fait penser à des sortes de hangars : C'est l'ancienne fonderie Bidez et Haller Châtillon, aujourd'hui reconvertie en "Pôle d'Entreprises Districal".
  • En venant du centre de Fumay, ces bâtiments sont du côté gauche de la rue de la Paix.
  • Au bout de la rue de la Paix, a gauche, dans le prolongement des bâtiment du pôle d'entreprise se trouve un parking adossé à la colline et sur lequel des observations pourront être faites.
  • Au bout de la rue de la Paix, à droite, se trouve un petit sentier qui nous mène le long de la Meuse.
  • A l'avant plan, le long de la Meuse et adossé au début du Rocher de l'Uf, le grand bâtiment allongé masque l'entrée de l'ancienne ardoisière des Peureux dont la galerie d'accès a été reconvertie à une époque en poudrière.
  • La partie centrale du Rocher de l'Uf est sous nos pieds.
  • Le "Trou Gigot", ancienne ardoisière, existe encore semble-t-il, d'après les dires des riverains, un peu en contrebas de la dernière maison, donc pratiquement sous nos pieds, mais complètement envahi par les ronces, les arbustes et les folles végétations.

Revenons à la voiture et revenons au rond point en redescendant la rue du Bois de Han, la rue Marcel Sembat, passer sur la passerelle qui nous ramène à la RN51.  Prendre à droite vers le centre de Fumay, encore à droite en longeant la place et de nouveau à droite par la rue J.B. Clément.  Nous voici de retour au rond point.  Nous prenons à gauche et nous entrons dans la rue de la Paix.  Nous nous garons au bout de la rue en face du Pôle d'Entreprises Districal.

De là, nous avons une belle vue sur la Meuse, le barrage, l'écluse, le chemin de halage et un magnifique éperon rocheux que nous allons détailler : le Rocher de l'Uf, au sommet duquel nous étions tout à l'heure.

Vue sur la Meuse, le barrage, l'écluse, le chemin de halage et un magnifique éperon rocheux que nous allons détailler : le Rocher de l'Uf, Photo L.V.B.

A l'extrémité et à l'Est de la rue de la Paix affleure un mamelon de quartzite. Il est situé au Sud-Est du parking privé du Pôle d'Entreprises. C'est le sommet de la formation DV2a au flanc sud d'un anticlinal secondaire, les couches dessinent en effet un double pli, synclinal puis anticlinal actuellement caché par les habitations. La veine de la Renaissance (DV2b) qui surmonte les quartzites a été anciennement exploitée au trou Gigot dont l'emplacement est encore marqué par les anciens piliers d'ardoises, mais comme nous le disions ci avant caché dans les hauteurs de la rue de la Paix par la végétation qui a maintenant repris ses droits.

Derrière le Pôle d'Entreprises, les phyllades gris vert passent vers le haut à des phyllades noirs avec petits bancs subordonnés de quartzite gris.

Nous empruntons le sentier qui mène au chemin de halage et nous nous dirigeons vers le barrage et l'écluse.

On poursuit la coupe le long du chemin de halage dans les escarpements de la rive gauche du fleuve, formant le Rocher de l'Uf dont le soubassement est constitué par la partie supérieure de la Formation RV1a presque essentiellement phylladeuse (phyllades noirs, parfois micacés avec bancs de quartzites noirs subordonnés de quelques cm).

La série RV1a est couronnée par une veine ardoisière noire peu épaisse (3,5 m) anciennement exploitée à l'ardoisière des Peureux dont la galerie d'accès bien visible a servi de poudrière.

Le"Trou Gigot" est quelque part sur les hauteur de l'éperon rocheux alors que l'ardoisière des Peureux est dans les broussailles derrière le hangar.  La droite de la photo montre bien les phyllades noirs micacés. Photo L.V.B.

Immédiatement au-dessus de la veine des Peureux (RV1b) et en concordance, repose la Formation de la Roche à Sept Heures (RV2a) constituée de bancs de quartzite gris microconglomératique de 0,5 à 2 m d'épaisseur alternant avec des couches décimétriques de phyllade noir ardoisier.

 
Alternance de phyllades et de quartzites
Photo L.V.B.

La série quartzitique RV2a faiblement inclinée au Sud est bientôt interrompue par la faille du Rocher de l'Uf.  Au-dessus de la faille on observe encore des quartzites gris et des phyllades.  Dans le noyau du pli, on décèle plusieurs dysharmonies conséquence des compétences tectoniques différentes des phyllades et des quartzites. Les couches plissées en anticlinal au-dessus de la faille du Rocher de l'Uf appartiennent à la partie supérieure de la Formation RV2a couronnée par la veine ardoisière de la Folie (RV2b) bien visible à proximité immédiate du mur de soutènement et qui fut anciennement exploitée au sommet de la colline pour la fabrication de dalles, le terril de déblais est encore bien visible du chemin de halage.  

La faille du Rocher de l'Uf

Photo L.V.B.

A l'extrémité sud du mur de soutènement, un sentier permet d'atteindre le haut de la colline où l'on revoit la veine de la Folie dans une carrière où elle fut jadis exploitée; la veine d'ardoise grossière a plus de 10 m d'épaisseur et contient des intercalations décimétriques de quartzites gris; l'allure des couches indique qu'on se trouve au flanc sud d'un synclinal dont le coeur est occupé par des phyllades noirs micacés et des quartzites noirs de la Formation RV3. En revenant vers le chemin de halage on recoupe les phyllades et quartzites RV2a qui répètent les mêmes formations plissées en anticlinal au contact de la faille du Rocher de l'Uf.

 

Le sommet de la colline et la veine de la Folie
Photo L.V.B.
 
La faille du Rocher de l'Uf accuse une extension latérale très limitée (1000 à 1500 m), malgré qu'elle ramène des couches plus récentes (RV2a sup.) sur des couches plus anciennes (RV2a inf.) elle souligne un chevauchement local du Sud vers le Nord probablement responsable du gauchissement et de la virgation des failles des Brigittines et de Rogimont. Du point de vue lithologique on peut préciser que les phyllades RV1 et RV2 sont chimiquement et minéralogiquement comparables aux phyllades verts devilliens avec 6 à 7 % de FeO généralement engagé dans la chlorite et l'ilménite détritiques; la teinte noire des roches est due à la présence de matière carbonée diffuse.

Schéma  représentant la coupe du Rocher de l'Uf
Dessin L.V.B.
 
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La carrière du Pont de Fumay

Nous revenons à la voiture et nous faisons demi tour.  Nous revenons à la place de Fumay.  Nous prenons à droite comme pour la contourner dans le sens antihoraire.  Arrivés au bout de la place, nous prenons à gauche une rue en pente raide qui descend vers la Meuse, nous amène à un pont et se dirige vers Haybes. 

Dès que nous sommes en vue du pont, nous voyons devant nous une ancienne carrière.  C'est la carrière dite "du Pont de Fumay".

La carrière du Pont de Fumay
Photo L.V.B.

Laisser la voiture juste après le pont à gauche, sur le terre-plein à gravillons, en face de la scierie.  On accède à la carrière par un sentier abrupt à hauteur du virage de la route.

La carrière du pont de Fumay est ouverte dans les quartzites des Quatre-Fils-Aymon (DV2a) reposant normalement sur la veine Ste-Anne (DV1b) anciennement exploitée au N de la carrière à l'ardoisière Belle-Rose, l'entrée de la carrière se trouve d'ailleurs sur l'aire de déblais de l'ancienne ardoisière où l'on peut récolter des échantillons d'ardoise de teinte rouge foncé à bleu violet, bariolée de vert.

Les restes de l'ardoisière Belle-Rose
Photo L.V.B.
 

L'entrée de la carrière est occupé par un atelier de ferronnerie.  Une demande d'autorisation pour pénétrer sur le plateau de la carrière est nécessaire.

Le front d'exploitation de la carrière expose la majeure partie des quartzites DV2a dont l'épaisseur totale atteint 90 m à Fumay. Il s'agit de gros bancs de quartzite vert clair à rose à passées microconglomératiques, dans la partie septentrionale de l'exploitation.  Vers la base de la formation, les bancs de quartzite alternent avec des couches de phyllade rouge annonçant la proximité de la veine ardoisière DV1b. Appartenant au flanc sud de l'anticlinal d'Haybes, les quartzites du pont de Fumay se prolongent sur l'autre rive de la Meuse par les quartzites du passage à niveau (arrêt précédent), ils sont plus largement développés ici, conséquence de l'allure de la faille de Rogimont oblique sur la direction des couches. A l'extrémité orientale de la carrière, les quartzites sont ployés dans une direction transverse en un anticlinal dont le flanc oriental, redressé à la verticale, vient buter sur la faille des Brigittines; au contact de la faille, les quartzites DV2a bréchiés sur plusieurs mètres et sillonnés de multiples veinules quartzeuses où l'on peut espérer récolter de beaux cristaux de quartz limpides ou "rosés", teintés d'oxydes de fer, forment un promontoire rocheux :  le Rocher des Brigittines, qui surplombe la rive droite de la Meuse.  Au-delà de la faille, affleure la veine violette de la Renaissance (DV2b).

D'allure subhorizontale au trou Evrard sur la rive gauche de la Meuse, la faille des Brigittines amorce une virgation au Rocher des Brigittines pour prendre dans la traversée de Fumay, une direction subméridienne.  Le tracé de la faille a pu être précisé grâce aux nombreux travaux d'exploitation et de recherches dans le sous-sol de Fumay.  Partout, l'inclinaison du plan de faille indique qu'il s'agit d'un accident subvertical.

Lors de mes recherches à Fumay, j'ai pu rencontrer la petite fille d'un ouvrier carrier qui y a travaillé entre les deux guerres.  Ne sachant qu'en faire, elle m'a offert une magnifique pièce de quartz laiteux recouvert de plaquettes de marcassite dorée que son grand-père, Eugène Landrieux, a récolté dans une veine quartzeuse en 1932.

Deux vues de la pièce de quartz laiteux recouverte de marcassite
Collection L.V.B.
Photo L.V.B.
 
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La carrière Saint Joseph

Nous sortons de Fumay et nous prenons la direction de Revin.   Devant l'hôtel des Roches, nous prenons la N388. 

Fresque dépeignant le dur travail des mineurs ardoisiers.
Réalisation par de jeunes artistes français issus de communautés immigrées. Photo L.V.B.

Nous longeons la Meuse sur sa rive gauche et rapidement à droite, nous voyons une carrière à mi-pente.  Cette carrière est appelée simplement "La Carrière" ou "Carrière Saint-Joseph".  Une centaine de mètres en amont de l'aire de chargement de cette carrière, un petit chemin monte vers la droite, faisant avec la route un angle très aigu.  On monte à pied ce petit chemin pour aboutir dans une partie inexploitée de la carrière qu'on peut prospecter avec autorisation préalable.  L'autorisation est facile à obtenir.  On peut y observer des quartzites, des quartzophyllades et des phyllades  du Revinien. Les sédiments sont ici de teinte foncée (bleu-noir ou gris-noir).  L'intérêt de cette carrière est pour les collectionneurs de minéraux : de nombreux filons de quartz laiteux lardent ces formations avec, à certains endroits, des petites géodes qui montrent des cristaux millimétriques à centimétriques limpides et nets.

Quelques considérations personnelles quant à cette ancienne carrière...

En fait, il apparaît à mes yeux que cette carrière n'est plus digne d'intérêt et pour plusieurs raisons.

 

  1. La carrière est adossée à la colline et le seul accès est la route nationale, qui est une route à grande circulation coincée entre la Meuse et les rochers.
  2. De par sa configuration, la route n'offre pas de parking à proximité de la carrière.
  3. Il faut se garer à la sortie de Fumay et marcher le long de cette route à grande circulation sur plus ou moins 1 km sans accotement, ce qui est excessivement dangereux.
  4. Arrivé sur place, ce n'est pas 1 mais 2 sentiers qui semblent mener à l'exploitation .  Cependant, le premier a été purement et simplement muré par des gabions de roches sur une hauteur de 3 à 4 mètres tandis que le second est bouché par un énorme tas de terre sur lequel de petits arbres poussent maintenant.
  5. Le tas de terre franchi, ce n'est qu'au prix de grands efforts que j'ai pu me hisser sur la plateforme de la carrière pour découvrir un tas de phyllades et de quartzites riches en sulfures mais de veines ou veinules de quartzites, je n'en ai vu point.

Carrière Saint Joseph, coincée entre la Meuse, la RN51 et la paroi abrupte de la colline.
Photo L.V.B.

Carrière Saint Joseph, Les phyllades sombres riches en sulfures.
Photo L.V.B.

 

Les anciennes ardoisières de Fumay, Revin, Deville et Monthermé, dans les Ardennes forment un vaste réseau souterrain abritant plusieurs colonies de chauves-souris.  On a pu répertorier dix espèces de ces mammifères qui hibernent dans ces anciennes carrières souterraines.  Toutes ces espèces sont protégées : le Grand Murin, le Vespertilion de Bechstein, le Grand Rinolophe, le Vespertilion à Oreilles Echancrées, la Barbastelle, le Petit Rhinolophe, le Vespertilion de Brandt, le Vespertilion de Daubenton, le Vespertilion de Natterer et le Vespertilion à Moustaches.

Une remarque importante avant de terminer. 
 

Je ne suis pas spéléologue mais géologue amateur. Mon plaisir n'est pas de m'insinuer dans tous les trous et toutes les cavités que le terrain peut offrir. Je n'ai ni le matériel, ni la condition physique, ni la témérité, ni les compétences pour le faire. J'aurais pu pénétrer dans de nombreuses anciennes ardoisières, dont les entrées sont toujours existantes, mais après y être entré de quelques mètres, éclairé par une lampe torche, la prudence m'a conseillé de rebrousser chemin.  En effet, la vision des boiseries de soutènement, souvent pourries et les piles d'ardoises écroulées m'ont dissuadé d'aller plus loin.

C'est la raison pour laquelle, je ne situerai pas précisément l'entrée de ces galeries

Cependant, un groupe de spéléologues aguerris visitent régulièrement les anciennes mines, anciens tunnels, anciens blockhaus, anciennes carrières souterraines, anciennes usines, souterrains divers, anciens bâtiments abandonnés, égouts et autres excavations naturelles ou artificielles...

Si je me plaît à les citer c'est parce que leur philosophie de vie s'apparente très fort à la mienne. En effet, au début de leur site internet, une question se posait quant à la "légalité" de leur action et la réponse du responsable du groupe est sans équivoque :

"La réponse est unique, c'est oui.

Un site d'une telle ampleur ne peut survivre si le contenu se place dans l'illégalité.
Un site a trois valeurs essentielles : l'aspect graphique, l'aspect documentaire, le temps. Plus un site existe depuis longtemps, plus il fonde ses racines profondément dans le sujet abordé. Une activité illégale aurait détruit cette passion depuis des années.

En pratique, des demandes d'autorisation sont faites de manière systématique. Cependant, il faut compter que lorsqu'on aborde l'abandon, il est régulier de croiser des lieux où les propriétaires ne sont plus très bien définis. Dans ce cas, il arrive que des visites sans autorisations soient faites. Mais cela se place dans un contexte de lieu devenu public : pas de barrières à franchir, pas de panneaux d'interdiction à nier.

De ce fait, nous ne creusons jamais d'entrées, nous ne détruisons jamais des grilles, nous ne vandalisons jamais des portes, nous ne volons jamais des sites. C'est une question de respect qui est essentielle. Ce travail n'a aucun sens s'il vient perturber la vie d'autrui. C'est pour cela que je ne cache pas mon nom. Les photos sont là pour montrer l'esthétisme de certains lieux méconnus ; en aucun cas c'est une question d'exploit. C'est le contact amical avec le propriétaire qui est souhaité, c'est tellement plus agréable...

Pour information, je n'ai quasiment aucune plainte de propriétaire ni aucun ennui avec la police. A ce titre, je ne compte pas que cela change ! Je ne renie pas les gens qui visitent à la sauvage, mais je ne me sens pas concerné par leurs actions. J'ai appris qu'il est plus constructif d'ébaucher des visites avec les propriétaires autant que possible. Ils aiment leurs lieux et aiment les partager.

Vincent Duseigne"

... et comme ils le précisent en début de leur site internet : "Tchorski n'est pas responsable de ce qui pourrait arriver à qui que ce soit lors de la mise en pratique de l'exploration urbaine, ou quoi que ce soit relaté dans ce site internet. Cela inclut les blessures, les dégradations de son propre matériel, les arrestations, la mort, ou n'importe quelle autre conséquence due à l'exploration urbaine.N'essayez pas de mettre en pratique par vous même ce que vous voyez ici. Nous ne donnons pas de support pour les autres personnes souhaitant mettre en oeuvre l'exploration urbaine.
Si vous mettez en pratique ce qui est décrit ici, vous pourriez vous blesser gravement. Pour faire cela, vous avez besoin d'EXPERIENCE et de MATERIEL SPECIFIQUE. Souvent, nous voyons des gens explorer comme s'ils étaient dans une boulangerie. Après, ils sont fiers comme des tarlouzes parce qu'ils ont parcouru trois mètres dans une mine. Nous déconseillons ce genre d'attitude et nous le méprisons. Année après année, nous avons appris à respecter les endroits que nous visitons et vous le devez aussi."

Cependant, ces intrépides visiteurs ont parcouru l'Europe à la recherche de friches industrielles et de souterrains... et ils ont pu parcourir les anciennes ardoisières de Fumay, que je vous invite à visiter en leur compagnie.  13 pages faisant le tour en photos des anciennes ardoisières de Fumay.

Bonne visite en compagnie de ces mordus de la spéléologie industrielle...

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Les ardoisières de Fumay

Liste des ardoisières de Fumay :

Ancienne Renaissance
Bacara

Belle Montagne

Bourache

Bourache-Malcotte

Charnoy

Chevalise

Fosse Ancienne ou du « Pied-Celles »

Fosse de la Manise

Fosse Jeannette

Fosse Noel Boucher

Fosse Prévôt ou Goas

Fosse Sainte Désirée

Fosse Thomas Gillet

Fosses de la haute et basse Barre

Fréchis

Grand Saint Georges ou Fosse du Curé

Gros chêne

Jaffe

La Gaye ou Saint Joseph (intra-muros)

Le Conduit

Les bois chevaux

Les Français ou Sabotiers

Les Rochettes

Malcontaine

Mayoney

Meuse

Michtrac

Mondé 

Montauban,

Monteil

Munoye

Nouvelle Renaissance

Padoue
Petit et grand Tranchy

Pierre le Maule

Saint Bonaventure ou les Peureux

Saint Gilbert

Saint Jean d’Haybes

Saint Joseph ou trou Guidard ( sur la rive droite de la Meuse)

Saint Roch

Saint Pierre des Lions

Sainte Anne

Sainte Marguerite

Sainte Marie

Trépassés ou Trou Pouillu

Trou Bidet

Trou Chapeau ou de Divermonts

Trou Chenay

Trou Raguet

Viel Saint Georges
 

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