Monthermé
Situation géographique Anciennes carrières de la Grande Commune
12. Anciennes carrières de la Grande Commune
Arrivée sur les lieux de fouilles
Ces carrières se situent en rive droite du ruisseau de la Grande Commune, à flanc de coteau presque au confluent de la Meuse et de ce ruisseau.
Pour rejoindre cette carrière, sortir de Monthermé par la D989 en direction du point de vue de la "Roche à 7 heures". Laisser le point de vue et son auberge sur la gauche et continuer la D989. Prendre la suivante à gauche, une route asphaltée qui devient rapidement un chemin forestier étroit mais très carrossable. C'est le chemin forestier de la Pilette. Ce chemin descend à flanc de coteau jusqu'à un virage en épingle à cheveux. Emprunter alors le chemin forestier de la Grande Commune qui suit le ruisseau du même nom. Le ruisseau tumultueux est à notre droite et s'en va rejoindre la Meuse. Après avoir parcouru au moins 3 Km le ruisseau passe à notre gauche. Parcourir encore quelques centaines de mètres et une clôture apparaît à notre gauche. C'est une réserve de chasse. Un peu plus loin, à notre droite, un chemin forestier monte à travers bois en revenant en arrière. Se garer sur le terre-plein juste après le sentier forestier. L'emprunter à pied. Attention, ça grimpe sec ! Monter à travers bois jusqu'à un mur de pierre à gauche. C'est l'entrée de la carrière.
Entrée de l'ancienne carrière de la Grande Commune
Photo L.V.B.
Prendre à gauche et
parcourir une bonne centaine de mètres à plat ou en légère montée et accéder au
platier de la carrière.Avant d'arriver à la carrière, nous pouvons observer le filon de diabase qui parcourt le chemin d'accès à la carrière.

Diabase de l'ancienne carrière de la Grande Commune
Photo L.V.B.
Arrivé sur le
platier, nous pouvons voir les déblais, les morceaux de quartzites épars...

Toujours sur le platier, nous découvrons une ancienne construction en ruine qui était sans doute un bâtiment pour les ouvriers ou alors un hangar où on concentrait le minerais de fer récolté avant le transport vers les fonderies.

Sur le bout de la carrière, un endroit nous montre des couches de phyllades fracturées, déformées, déplacées par les mouvements tectoniques qui ont métamorphosé le paysage.

Pour apprécier à sa juste valeur le mouvement des couches, voici la même vue retravaillée afin de bien prendre conscience des mouvements de terrains qui ont affecté ces roches.

Les lignes vertes plus ou moins parallèles indiquent le sens de la schistosité initiale des roches. Les lignes jaunes indiquent l'emplacement des failles. Celles-ci sont autant dire perpendiculaires à la schistosité naturelle des roches. Les lignes rouges présentent une seule et même couche qui, avant la faille suit la schistosité naturelle. Au delà de la faille, elle est déplacée, puis se courbe sous la pression des mouvements tectoniques. Evidemment, les roches ne sont pas extrêmement élastiques et sous la pression, elles se brisent et se déplacent. Les flèches matérialisent ces déplacements.
Photo Daniel Duvivier "l'Escargotite" Mars 2007 Analyse L.V.B. Les pièces découvertes
Petite plaquette de quartz hyalin récoltée en juillet 1978. Les
deux grands cristaux de l'arrière plan mesurent 5 cm de long. Les
cristaux sont transparents vers la pointe tandis qu'au centre ils sont
laiteux et translucides.
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.





Gerbe de quartz rosés, transparents à
translucides. Les cristaux ne sont pas exceptionnellement bien formés
parce qu'enchevêtrés de manière anarchique, mais les stries de croissance
sur les faces sont très parlantes.
Longueur totale : 7 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Petite gerbe de quartz biterminés, transparents.
Longueur totale : 3 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Quartz
biterminé, transparent, portant de très nombreuses stries et zones de fracture
internes.
Longueur totale : 5 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.

Deux vues d'un petit hérisson de quartz transparents tachés d'oxydes de fer sur les pointes et translucides au centre des cristaux.
Longueur totale : 6 cm. Cristaux de 2 à
3 cm Récolté en juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Gerbe de quartz hyalins à laiteux,
transparents à translucides avec, sur la deuxième vue, un encroûtement de
minerais de fer noirâtre, duquel semblent émerger les cristaux.
Photo 1 : vue générale
Photo 2 : vue générale mais sous un autre
angle montrant le socle de minerais de fer noirâtre
Photo 3 : Détail d'un cristal d'une limpidité
parfaite
Longueur totale : 7 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Deux vues d'un petit hérisson de quartz transparents
posé sur un lit de limonite ocre.
Il est à remarquer que le grand cristal est
fantôme puisqu'il porte en lui l'image d'un autre cristal plus petit.
Longueur du grand cristal : 3,5 cm. Récolté en juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Bloc de quartzite riche en minerais de fer
portant deux beaux cristaux de quartz jaunâtres translucides à transparents.
Longueur totale du plus grand cristal : 2 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Bloc de quartzite riche en minerais de fer
portant deux nombreux cristaux de quartz jaunâtres translucides à
transparents. La plupart des cristaux, dressés, ont été cassés lors de
l'exploitation de la carrière. Un seul, le plus long, couché a survécu.
Longueur totale du plus grand cristal : 5 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Bloc de quartzite riche en minerais de fer
portant un long cristal couché, laiteux, taché de rouille. Pour ce
cristal, c'est certainement, tout comme pour le précédent, sa position couchée qui l'a sauvé de la
destruction.
Longueur totale du plus grand cristal : 5 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.

Trois vues d'un superbe bloc de quartzite
laiteux portant une multitude de beaux cristaux de quartz hyalins à laiteux,
translucides à transparents, le tout ayant la forme d'une petite grotte
Longueur totale du bloc : 9 cm, largeur 5 cm
et hauteur 6,5 cm. Récolté en
juillet
2007
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Dans les déchets de la carrière, on trouve de nombreuses pointes de quartz
plus ou moins en bon état, qui, lors des travaux, ont été fracturées ou
détachées de leur support. Cela peut aussi donner une idée de la richesse
de l'endroit... En voici quelques unes, en vrac... certaines d'une qualité
passable... et d'autres insolentes de beauté... Cristaux transparents à
translucides, hyalins à laiteux, parfois même jaunâtres à rougeâtres, de taille
modeste ou imposante... c'est tout cela aussi, le Massif de Rocroi.
Fracturé à la base...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Cassé... Juste la pointe subsiste... Et de
taille conséquente...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Fracturé... Cassé...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Une pointe de quartz laiteux...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Une autre pointe de quartz laiteux...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Une pointe de quartz transparent... portant à
l'intérieur par endroits, comme un brouillard...le rendant laiteux...
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Une pointe de quartz transparent... et fendu
? Caprice de la Nature ou de la cristallisation
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Et pour terminer, la plus belle pointe : une
pointe de quartz hyalin, non cassée, détachée de son support..
Photo L.V.B.
Collection L.V.B.
Le Massif de Rocroi est bien dans le Nord de la France et non au Brésil.
Les conditions de formation des cristaux sont totalement différentes. Si
au Brésil, les géodes sont monnaies courantes, ici elles sont rares voire
inexistantes. Parfois, certains "creux" tapissés de quelques cristaux
peuvent être pompeusement appelés "géodes".




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