Les carrières du Massif de la Roche à Bayard

8.  Les carrières du massif de la Roche à Bayard

Les différentes carrières s'étendant sur le massif de la roche à Bayard, massif encadré d'une part par un méandre très serré de la Meuse et la vallée de la Semois d'autre part peuvent être réparties selon 3 groupes :

Les quelques carrières situées sur le versant de la Meuse, non loin de la ligne de chemin de fer, peuvent être appelées "Anciennes carrières de la Vinaigrerie" car situées aux environs du quartier du même nom situé entre les communes de Monthermé et de Bogny-sur-Meuse.

Les quelques carrières situées sur le versant de la Semois, dans les environs de la maison forestière du Pierroy peuvent être appelées "Anciennes carrières du Pierroy".

Enfin, les carrières situées au somment du massif entre les deux cours d'eau et dont à la même altitude que le monument de la Roche à Bayard peuvent être appelées "Anciennes carrières de la Roche Bayard".

Ce groupe de carrières plus au moins grandes, toutes proportions gardées, se situe donc sur le massif de la Roche à Bayard.

 

En fait, en parcourant les sentiers, il faut vraiment faire un gros effort pour se convaincre que nous sommes en face de "carrières".  Il est très difficile de déterminer si les renfoncements que nous observons dans le coteau sont d'origine naturelle (effondrement, glissement de terrain...) ou s'ils sont l'oeuvre de l'homme.

Le platier de la carrière est couvert par des herbes, des buissons de myrtilles, des fougères et des feuillus divers.  Quelques blocs épars le long du sentier trahissent la présence de l'ancienne carrière.

 

 

Un renfoncement... naturel ou artificiel ?

Photo L.V.B.

 

Il faut se diriger vers le fond de l'ancienne carrière pour découvrir des déblais envahis par la végétation et recouverts de mousses.

 

 

 

Un amas de blocs couverts de mousses, envahis par la végétation qui a repris ses droits...

Nous sommes bien dans une ancienne carrière !

Photo L.V.B.

 

Dans une de ces carrières, sur un côté, on y trouve un énorme bloc de quartzite blanche cristallisée et massive, vestige d'une veine minéralisée.

La première fois que je l'ai vue. elle était accolée à la parois de quartzite, là où on voit encore des traces blanches.  Elle mesurait plus de 4 mètres de haut sur une puissance de plus de 2 mètres et se prolongeait jusqu'au fond de l'excavation.  A cette époque, en 1982 de nombreux déblais jonchant le sol prouvaient que les cristalliers étaient déjà venus la visiter et l'attaquaient par le haut. Aujourd'hui, seul le bloc blanc signale encore sa présence... car elle se continue en sous sol.  Au cours du temps, de magnifiques poches de minéraux ont été ouvertes et vidées par les cristalliers de la région. 

J'en ai eu ma part et je peux dire qu'une de mes plus belles pièces découverte en 1984 vient de cette veine.

Aujourd'hui, tout autour, on y voit encore des poches de minéraux qui ont été vidées par les cristalliers de la région et des déchets de quartzite qui jonchent le sol. On voit même que certains commencent à creuser sous la surface du sol...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blocs de quartzite, poches vidées et déchets de recherche.

Des cristalliers sont passés par là

Photo L.V.B.

 

 

Dans les déchets des cristalliers étant déjà passés par là, en gratouillant de-ci et de-là, j'ai pu trouver 3 petits quartz transparents et biterminés de +- 2cm de long

Photo L.V.B.

Collection L.V.B.

 

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9.  La Roche à Bayard

 

En partant du groupe de carrières de la Vinaigrerie, du Pierroy et de la Roche Bayard et en se dirigeant vers le Sud, on arrive au bout du massif face à Chateau-Regnault, sur le site du "Cheval Bayard".  Là, au sortir du bois, on débouche sur un magnifique plateau d'herbe rase avec un espace pique-nique.  En haut d'un promontoire, on peut admirer un monument représentant le cheval Bayard entouré des quatre Fils Aymon

 

 

 

Monument du Cheval Bayard et des 4 fils Aymon

Photo L.V.B.

 

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Luc Van Bellingen

 

 

 

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